L’Office, Les communautés cries,
les lois & conventions
L’Office de la sécurité économique des chasseurs cris (OSECC) est un organisme autonome bipartite composé de six membres dont trois sont nommés par le gouvernement du Québec et trois par le Gouvernement de la nation crie. L’Office regroupe dix communautés cries du nord du Québec et le siège social se situe à Québec.
Notre mission est d’administrer Le programme de sécurité économique pour les chasseurs cris, qui a été instauré en 1975 à la suite de la signature de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois. Le programme s'adresse aux Cris résidant au Québec qui pratiquent les activités d'exploitation de la faune comme mode de vie.
Les communautés cries du nord du Québec sont Chisasibi, Eastmain, Mistissini, Nemaska, Oujé-Bougoumou, Waskaganish, Waswanipi, Washaw Sibi, Wemindji et Whapmagoostui.
La population crie est répartie dans dix villages qui sont situés au Québec entre le 49e et le 55e parallèle, sur le territoire de la Baie-James, appelé le «Eeyou Istchee». La superficie terrestre et marine de ce vaste territoire s'étend sur 350 000 km2 où y vivent à peine 30 000 personnes, dont quelque 15000 cris.
Ces derniers occupent ces lieux depuis près de 5000 ans et y vivent selon leur mode de vie traditionnel, basé sur la chasse, la pêche et le piégeage. C’est grâce à la biodiversité de leur territoire et à ses richesses, à ses rivières majestueuses et à sa faune abondante, que les Cris du nord du Québec poursuivent leurs activités traditionnelles.
Les Cris de la Baie-James utilisent le mot Eeyouch qui signifie «le peuple» et «Eeyou Istchee» qui se traduit par «la terre du peuple».
Les lois et conventions
Suite à la signature de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, l’Office exerce ses responsabilités et pouvoirs tels que stipulés à la Loi sur l'Office de la sécurité du revenu des chasseurs et piégeurs cris (L.R.Q., chapitre O-2.1).
Le ministre de la Solidarité sociale est responsable de l’administration de cette loi. L’Office fait rapport annuellement sur ses activités au gouvernement du Québec et au Gouvernement de la nation crie.
En 1988, les dispositions du chapitre 30 de la Convention ont été modifiées par la Convention complémentaire no 8, modifiant le programme et introduisant, entre autres, le congé de maternité. De plus, en 2002, la Convention complémentaire no 15 introduit plusieurs amendements au programme, dont l’augmentation de l’allocation journalière et l’ajout d’une allocation supplémentaire pour les jours passés en région éloignée.